dimanche 28 février 2016

Tryptique

Ca, c'est un ensemble de tableaux que j'avais réalisé, il y a quelques temps déjà, avec des copines. Une nouvelle initiation. Ma difficulté reste identique : chaque fois que je suis devant une toile blanche, je me pose cette inévitable question : "bon, et maintenant, qu'est-ce que je fais bien pouvoir faire là-dessus ???". Oui, parce qu'autant, pour n'importe quel bidouillage, j'ai plutôt 300 idées, et je dérive à fond les ballons pour toujours me retrouver à 200 lieues de mon projet initial ; autant devant une toile blanche ma tête est aussi vide que mon support. Toujours.
 
 
Bref, l'idée c'était surtout de découvrir le travail de la matière, et n'ayant pas le moindre talent de dessinatrice, mais pas non plus le moindre génie dans l'abstrait, je suis partie sur une branche. La branche marron est donc en relief, et les fleurs, ben ce sont des fausses que j'ai collé là-dessus.
 
A nouveau, mes photos sont pas terribles, parce que prises tard le soir, avec mes lumières jaunes, sur fond orangé (l'enfer niveau lumière), mais bon, ça vous donne toujours une idée.
 
Je n'en suis pas particulièrement fière, mais je l'aime bien quand même, alors l'ensemble a atterri dans ma cuisine.
 




 

jeudi 25 février 2016

Boite de conserve... encore et toujours !





Parce que oui, vraiment, c'est un de mes bricolages favoris, j'ai remis le couvert avec la boite de conserve... Au départ pour participer au Concours Récup' sur la page FB  Fiskarettes (mais j'ai été un peu longue a m'en occuper, pis bah, maintenant une autre à publié un joli modèle de conserve alors tant pis...) ; mais je sais déjà à qui l'offrir, et ce sera fait dans pas trop longtemps...

Comme toujours, j'ouvre la boite par la popotin. Je la nettoie bien après avoir vidé son contenu, et une fois sèche, je la reremplie de chocolats. 



Je soude avec mon pistolet à colle.



Enfin, je refais l'étiquette ! Pour celle-ci, j'ai utilisé un calque imprimé (acheté il y a fort longtemps, je ne sais plus où), mais j'ai découpé dans un deuxième calque les papillons pour les mettre en relief. Ensuite, une belle bordure (Merci l'Advent Edge Fiskars...) quelques fleurs et le tour était joué !




Reste plus qu'à l'offrir... :)

Et vous pouvez revoir mes autres boites en tapant "Boite conserve" dans le moteur de recherche du blog, travaillant pendant mes vacances sur tablette, je n'arrive pas à gérer les liens... oups !)

vendredi 19 février 2016

Prénoms en fil aluminium

Je passe en ce moment quelques jours chez ma copine Dany, où j'ai le plaisir de pouponner son nouveau-né, et trainer en luge son ainée... Bref, elle a deux jeunes magnifiques zouzous pour lesquels je voulais faire un bricolage très léger, mes bagages étant déjà bien lourds...

J'ai donc opté pour des prénoms à accrocher dans les chambres.

J'ai d'abord imprimé les prénoms, pour avoir une base de travail (histoire d'être régulière, parce qu'à main levée, c'est vite l'enfer, hein...!)
Ensuite, et ben, on fait comme on peut pour que le fil (fer, aluminium,... et peut importe la largeur, en général, ça tient bien quand même) suive soigneusement les lettres imprimées. Pour Elise, j'ai glissé une perle coeur à la fin du prénom.



J'ai formé une étoile pour Yann, et deux coeurs pour Elise sur la fin du fil de fer. Enfin, j'ai encollé (avec une colle forte à prise rapide, type "Multi +") le dos de ces éléments et les ai posés sur un joli papier décoratif. Une fois la colle bien sèche, on découpe les contours.


Et voilà! Y'a plus qu'à accrocher aux murs!





Bon, comme d'hab, faut vraiment que j'affine la technique, mais j'aime plutôt bien...

jeudi 4 février 2016

Quand la dépression inhibe la créativité

J'ai longtemps hésité à publier cet article, parce que ce blog est un espace d'expression créative. Mais après tout, la créativité à parfois un plomb dans l'aile. Aussi, ce que je vais partager maintenant n'a rien de créatif, mais je ressens le besoin de le partager simplement parce que des personnes dans mon entourage sont concernées, et que je ne sais pas comment en parler autrement qu'à travers ce blog (je suis une incroyable handicapée des relations directes, c'est dur...).

J'ai eu au cours de ma vie 2 épisodes dépressifs. Un post-partum, et un autre un peu plus tard. La dépression, c'est tout pourri. D'abord parce que tu te sens infiniment merdeux, et parce que quoi que tu fasses, tu vas pas en sortir tout seul. Surtout que d'abord, tu ne l'admets pas. "Non, t'es juste plus fatiguée que d'habitude, t'as un peu les nerfs à fleur de peau, mais c'est rien, ça va passer. T'as envie de rien faire, mais c'est l'hiver, ça ira mieux au printemps. T'as pas le temps de faire tout ce que tu dois, mais aussi, t'as trop de trucs à gérer en même temps, c'est pas ta faute. Tu pleures, le soir, quand tu en as la force. Tu sais plus pourquoi, mais c'est rien, un p'tit blues qui va disparaitre. Tu te sens vide. Parfois, tes forces autant que tes pensées ont désertées, il ne reste qu'un emballage tout mou, tout moche. T'as plus aucune imagination pour bricoler. En même temps, ça sert à rien, hein, tes bidouilles et tes pauvres imitations de scrapbooking... Mais franchement, t'as aucune raison de déprimer. Si tu étais une réfugiée syrienne qui trimbale deux enfants dénutris, ou que tu souffrais d'un mal incurable, t'aurais le droit d'être dépressive. Mais, là, sérieux, ta vie n'a rien de très difficile, alors t'as pas de raison d'être mal."

Ce discours qu'on se fait à soi-même, je me le suis tenu, longtemps. En boucle. Il t'enferme, te donne mal à la tête. Tu te dis que t'as pas le droit. Tu te dis que t'es plus forte que ça.
Parfois, de façon saugrenue, tu te dis que si tu devais mourir dans une heure, ben tant mieux. Tu t'en fous. Puis tu te dis que t'abuses, et tu essaies d'esquiver cette pensée, mais elle ne va jamais bien loin.

T'es forte, putain ! T'es forte ! C'est pas une dépression, juste un coup de mou, ça va passer. Mais seul le temps passe. Ta douleur, elle, s'inscrit dans ta peau. Comme un tatouage. Tu peux mettre un pull dessus quand tu vas en soirée. Personne le voit, mais toi tu sais qu'il est là. Tu peux le frotter tant que tu veux sous la douche, avec énergie, avec désespoir... Tu n'arrives même pas à l'atténuer ne serait-ce qu'un peu. La dépression, c'est un truc de faible. C'est pas toi. T'es pas concernée. Puis les psy, tous des cons, qui vont te parler de ta mère. La mienne est cool, merci, qu'on me fasse pas chier.

Le temps passe, encore, et tu te vides, encore un peu plus. Un matin, tu n'as plus la force de te lever. Tu n'as même plus la force de pleurer. Tu te demandes si ça fait mal, de passer sous un train, et tu cherches mentalement la gare la plus proche. Tu te ressaisis, t'appelle une copine. Elle t'écoute, patiemment, t'as l'impression de l'emmerder plus qu'autre chose. C'est tabou, la dépression. C'est moche. C'est un truc de bas-fond social. Tu vas pas consulter les sites Internet qui abordent le sujet, parce que tu veux pas t'abaisser à ça. Puisque tu te redis que t'es pas en dépression, que ça va passer.

Ecoute, lecteur, lectrice, de tout horizon. La dépression, tu ne la choisis pas. Elle s'invite, elle te demande pas ton avis. Et perso, je crois que non, effectivement, tout le monde n'est pas candidat à la dépression. Si elle te tombe dessus, c'est pas parce que t'es moins qu'un autre. Au contraire. C'est parce que tu as une intelligence émotionnelle surdimensionnée. Tu sens les choses, tu es hypersensible. C'est pas une tare, c'est une belle qualité ! Mais elle demande à être maitrisée... Je crois même que seuls les gens dénués d'émotion sont à l'abri, et franchement, je ne voudrais pas de leur vie stérile...
Ecoute-moi, toi qui sombre aussi doucement mais sûrement que le Titanic. Une vraie dépression, t'en sors pas tout seul. Ni avec tes copines, elles sont pas psy. Non, les psy ne sont pas tous des cons, et les anti-dépresseurs ne sont pas que de la merde. T'en as besoin, temporairement. De l'un et de l'autre. Des médicaments, que ton médecin te prescrira à faible dose, pour anesthésier un peu la douleur (et non pas ton cerveau), et d'un bon psy, dont la fonction est d'être facilitateur pour que tu trouves en toi les ressources de taper du pied au fond de la piscine pour ressortir la tête de l'eau. Si le premier que tu vois ne t'accroche pas, change, trouves-en un avec lequel tu auras un bon feeling. Et vis à nouveau ! Apprends à maitriser ces émotions qui te permettent d'être empathique avec ceux qui souffrent, quand tu es en forme, mais qui peuvent t'anéantir quand tu perds pied. Ne te ferme pas, ne les refuse pas. Guéris de ce mal qui te ronge, et à nouveau, aime, crée, partage, écoute,... VIS !

Et toi, lecteur, lectrice, qui n'est pas concerné, sois sympa, change ton regard sur la dépression. Non, un dépressif n'est pas un faible. Non, il ne s'y complait pas, et oui, tes commentaires de merde ne servent à rien, alors garde-les pour toi.
 
J'ai été au fond de la piscine. Que dis-je, de l'étang : l'eau est tellement trouble que tu ne sais plus de quel côté est la surface. C'est pas une fatalité, mais j'ai pas réussi à me débrouiller seule, et pourtant, j'avais des amis et une famille pour me soutenir. Ai-je acquis les clé pour ne plus replonger ? Je ne sais pas encore. Ai-je acquis l'expérience pour aider quelqu'un qui vit la dépression ? Non, je ne crois pas. Mais je peux écouter, épauler, encourager, prier. Et parce que j'en suis sorti, j'ai retrouvé le plaisir de créer, de partager, de vivre pleinement ce que je suis. Et je souhaite instamment à chaque personne qui traverse ce désert de trouver l'issue, parce que la vie est belle, mais courte, vivons-là pleinement !

mardi 2 février 2016

Les p´tites souris de ma chérie




Hier, ma fille a voulu préparer le repas, "mais quelque chose de joli, hein, maman?!". 
 
Alors, j'avoue, les soirs de semaine, alors que je suis en formation (plutôt dense, mes méninges surchauffent...), j'ai rarement envie de faire autre chose que des pâtes. Mais fatiguée ou pas, mes enfants sont unr richesse et une chance que je n'aurais jamais soupçonnées avant de les accueillir, et chaque instant de complicité passé avec eux est une perle, que j'enfile sur un fil de joie et de plénitude, que je porterai en collier dès l'instant où ils quitteront la maison pour vivre leur vie bien à eux... Du coup, j'ai soufflé un grand coup pour évacuer mes tensions du jour, et on a discuté de ce qu'on pourrait faire avec les 3 pauvres aliments qui jouent aux cartes dans mon frigo.

On a opté pour des "oeufs souris", elle parce qu'elle trouvait ça joli, moi parce que je pensais (naïve que je suis!) que ce ne serait pas trop long...

Mais ma fille a le goût du détail, et aime faire les choses à SA façon! Alors on y a passé un bon moment...

J'aurais aimé trouver d'autres idées pour faire la queue, et je voulais dessiner des yeux à l'aide d'un cure-dent et de colorants alimentaires liquides, mais je n'ai pas pu mettre la main dessus! (C'est mon p´tit prince qui me les chipe pour faire des expériences de chimie...). Mais ils ont plu à toute la famille, alors ça me suffit!