lundi 26 février 2018

Boite à médicaments récup'

Parce que jusqu'à il n'y a pas longtemps, j'empilais mes médicaments sur une étagère, en tassant un peu au fur et à mesure des années. Sauf que si moi je m'y retrouvais (et encore...), dès que j'étais absente et que mon mari avait besoin de quelque chose, il finissait par s'en passer plutôt que fouiller pour trouver ce dont il avait besoin.

Il était donc urgent de faire quelque chose... J'ai commencé par trier tout ce qui était périmé ou non utile (on ne garde pas des antibios au cas où, s'il vous plait, ça ne se prend jamais à la légère et sans avis médical...) pour les ramener à la pharmacie. Notez au passage qu'il faut toujours tout ramener à la pharmacie pour que les médicaments soient incinérés sans générer de pollution chimique ; parce que ceux que vous jetez à la poubelle iront s'épandre dans une décharge, et rejoindront peut-être une nappe phréatique. Alors oui, vous ne jetez que quelques comprimés, mais si tout le monde fait pareil, la nuisance est énorme.
(instant éco-responsable du jour, bonjour... :))

Puis, j'ai récupéré le carton d'un gros colis reçu pour faire le fond de ma boite. Je voulais qu'elle ait aussi des casiers pour pouvoir ranger les médicaments par catégorie, donc j'ai découpé des bandes de carton, les ai fendus à mi-hauteur pour pouvoir les encastrer, et j'ai recouvert le tout de vinyle autocollant. J'avais acheté ce rouleur de vinyle noir pour découper des silhouettes citadines afin de compléter la déco de chambre de mon fils, mais finalement j'avais laissé tombé cette idée. J'avais donc ce rouleau sur les bras, et autant l'utiliser avant qu'il ne s'abîme ou ne colle plus.






Voilà, maintenant c'est bien plus pratique à attraper sur l'étagère haute, et surtout, même mon mari peut s'y retrouver ! L'objectif, c'est que tout rentre dans cette boite. Si je n'ai plus de place : je trie !

Je ne me suis pas attardée plus de 15 secondes sur la déco, vu que c'est rangé dans un placard et que personne ne le voit...

vendredi 16 février 2018

Mousse au chocolat sans oeufs

Ma fille est allergique aux oeufs, entre autre, mais aussi aux algues (épaississants très courant dans un peu tous les produits industriels), aux laits animaux, aux levures, au gluten... Bref, que du bonheur ! Surtout pour elle. Et c'est vrai que côté dessert, c'est désert (humour pourri du jour, bonjour !).

Elle a droit aux compotes et aux "yaourts" au chanvre (les autres "yaourts" végétaux sont épaissis aux algues...). Alors pour varier un minimum et lui faire un groooos plaisir, hier ça a été mousse au chocolat !

Les vegans ont l'habitude d'utiliser l'aqua faba pour remplacer les oeufs dans toutes les préparations. L'aqua faba, c'est tout simplement le jus d'une conserve de pois chiches. Alors oui, dit comme ça, ça fait tout de suite moins envie, mais en vrai, même si le goût du pois chiche est présent, il est peu prononcé.

Pour 4 ramequins, j'ai mis :
- une tablette de chocolat noir 200g
- le jus d'une boite de 400g de pois chiches
- une cuillère à soupe de sucre glace (vous pouvez en mettre plus pour cacher le goût des pois chiches)

Faire fondre le chocolat au bain-marie, ou à feu très doux selon votre plaque (sur ma plaque à induction, je mets la casserole directement sur le "feu", mais à faible puissance, et je n'ai jamais eu de problème). Il est aussi possible de le faire fondre au micro-ondes, 30 secondes à puissance 500W maximum, à renouveler par tranches de 20 secondes en touillant à chaque fois, mais perso, je trouve ce procédé encore plus contraignant que le bain marie !

Monter le jus de pois chiches en blanc, au batteur électrique, en ajoutant le sucre glace sur la fin. On obtient une neige presque aussi consistante qu'avec des oeufs.

Laisser un tout petit peu refroidir le chocolat avant d'y incorporer petit à petit la neige. Au début, la texture du mélange est surprenante, on croit avoir loupé un truc, mais non, ça rentre dans l'ordre avec plus de neige.

Mettre dans des ramequins, et laisser 4 à 5 heures au frigo. 


Cela n'a évidemment pas vraiment le même goût qu'une mousse au chocolat aux oeufs, mais pour les intolérants, le compromis est intéressant. En tout cas, ma fille se régale ! Quant-aux pois chiches, ils s'utilisent de plein de façons : froids en salade avec des tomates, des cébettes et du persil (l'été), dans un couscous, dans une poêlée de carottes au curry...

samedi 10 février 2018

Ma cabane au fond du jardin...

Il y a tout juste un an, on s'est dit : "Tiens, si on construisait une cabane dans le jardin pour accueillir famille et amis ?" 
Et si je n'en parle que maintenant, c'est qu'il a fallu tout ce temps pour la réaliser !

L'idée de base, c'était de faire rentrer un vieux mobile-home tout pourri à retaper.  Finalement, c'est un gîte-hôtel qu'on dégotera dans un camping à proximité, et la différence majeure avec un mobile-home, c'est que le gîte-hôtel est un Légo géant ! Une cabane en kit. Et même que quand tu vas le démonter, t'as intérêt à bien numéroter parfaitement toutes les pièces pour les remonter au même endroit, parce que va pas croire que tu pourras intervertir 2 planches de même longueur, noooon ! Vu que le bois a bien travaillé, depuis 20 ans que l'habitat a été construit, chaque poutre à ses propres trous et ses propres déformations...

Bref, Sylvain et son collègue nous ont donc ramené la cabane en kit. L'avantage majeur, malgré tout, de ce kit, c'était que pour l'intérieur si vous voulions tout changer nous le pouvions, alors évidemment on ne s'est pas gênés. On a d'abord fait des plans sur papier, histoire de voir si vraiment tout pouvait rentrer comme nous l'imaginions. Et sur le papier, ça rendait pas mal !

On a fait des fondations en briques : on gagne en stabilité et la petite hauteur ainsi créée permet d'avoir un semblant de vide-sanitaire, et de passer tous les réseaux. 





Les poutres étaient toutes vertes, mais j'avais dès le départ décidé que l'intérieur et l'extérieur seraient gris et blanc, j'ai donc peint les poutres avant le montage, car c'était bien plus pratique et rapide qu'après. 

Après avoir monté les murs extérieurs, on a passé un double coup de peinture sur les murs que nous savions laisser blanc. Puis, on a monté le parquet sur toute la surface. Sylvain pensait qu'il serait plus facile de procéder ainsi et fixer les cloisons dessus, plutôt qu'aller faire du parquet dans des pièces qui seront franchement petites par la suite. 


Le montage des cloisons reste délicat, car on veut réutiliser aux maximum tous les matériaux de base. Or, à l'origine, la disposition des pièces était très différente, donc pour les cloisons, on fait franchement dans le puzzle, certaines cloisons sont composées de plusieurs "bouts", ou chutes, mais on y arrive tant bien que mal. 

Ici, on distingue la cuisine au premier plan à gauche, la salle de bain, la chambre enfants, et le WC. L'hébergement fait 40m² et nous voulions qu'il puisse accueillir 4 à 5 personnes, alors il faut tasser...

Une fois le gros oeuvre réalisé, on affine les peintures, et on fait les retouches nécessaires. Si au début je bouchais les trous avec de la pâte à bois, j'ai par la suite opté pour du plâtre, bien plus facile à travailler (merci beau-papa pour le conseil !).

Ici, la cloison-puzzle... On n'a racheté aucune pièce de bois pour l'ossature, tant par souci écologique qu'économique.


 Fidèle à moi-même, je travaille avec du matériel très inapproprié... J'y bosse aussi souvent le soir, à la lumière d'une projecteur plus ou moins efficace, et c'est le lendemain que je vois les défauts.

Pour le salon et la cuisine, on opte pour un revêtement mural (acheté, celui-ci, notre coté écolo a malgré tout des limites), afin de masquer les nombreuses imperfections du support.

Les enfants aident de bon cœur au montage des meubles.


Enfin, on monte la cuisine, neuve, elle aussi. Elle est assez petite, mais suffisante pour des séjours de quelques jours à quelques semaines. On est heureux de voir enfin le bout de cette installation !

Les pièces étant vraiment petites, il est compliqué de prendre des photos pour en rendre compte. Mais promis, on peut rentrer dans chacune d'elles !
 La douche

 Des meubles minimalistes, dans la salle de bain. Elle donne sur l'extérieur, mais face à un mur. Et depuis la photo, j'ai bien refait la peinture sur le montant de la porte... :)

 Une chambre avec un lit double, et même une graaaande penderie-étagères ! Bon, le passage est étroit pour faire le tour du lit, mais on y arrive !

 Mine-place pour le toilette (zut, j'ai oublié d'enlevé le scotch de masquage sur la fenêtre...), mais grosse déco sur la porte : un chouette sticker trouvé sur Internet. C'est quand je l'ai posé que j'ai compris pourquoi je l'avais payé si peux cher (moins de 10€) : c'était une sacré bordel ! Des bouts dans tous les sens, à positionner tant bien que mal... M'enfin, de loin, ça a l'air bien !



Il reste encore pas mal de détails à fignoler : plus d'étagères, pas mal de petites retouches de peinture... Mais ça attendra le printemps. On a attaqué le jardin, pour les gros sujets, et c'est aussi au printemps qu'on finira proprement l'espace vert. 



On a fait une grande terrasse, parce qu'ici, la belle saison dure looooogtemps !

Bref, cette cabane, ce n'est ni celle de Francis Cabrel, ni celle de Laurent Gerra. C'est la nôtre, et on la kiffe ! On espère que les potes et la famille la trouvent aussi à leur goût...

vendredi 2 février 2018

Robe pour poupée

Un jour d'hiver pluvieux, ce qui n'arrive effectivement pas souvent sur le pourtour méditerranéen, ma fille m'a dit : "Maman, je veux apprendre la couture pour me faire une robe". Alors, je n'aime pas brider la créativité de ma fille, mais vu mon niveau nullissime en couture, j'ai dû lui avouer que je n'allais pas pouvoir l'aider pour ça. Toutefois, pour encourager sa volonté d'apprendre, je lui ai proposé de faire une robe pour l'une de ses poupées (avec lesquelles elle ne joue jamais, mais c'est un détail...). Ayant une énooorme flemme (et une migraine lancinante) de chercher pendant des plombes un tuto sur Internet, que j'aurais probablement fini par trouver, on est parti en mode freestyle total (cherchez pas de tuto ici, il n'y en a pas).  Elle a mesuré sa poupée, et créé un patron sur papier. J'étais étonnée de voir que son patron semblait tenir la route, mais c'est vrai qu'elle est douée. J'ai quand même coupé le tissu un peu plus large que son patron, sans quoi la robe aurait été bien moulante, mais les proportions et dimensions étaient assez bonnes.

Après avoir choisi ses tissus dans ma caisse à bordel textile, elle a été très fière d'utiliser la machine à coudre, et a fait preuve de patience (un peu) quand on a fini quelques points à la main.



Le résultat aurait été meilleur si j'avais pris la peine de regarder une vidéo Youtube pour savoir qui des rebords de manche ou de l'assemblage devait être fait en premier, mais Maëlyss s'en contente, et ça m'arrange : les manches étant bien petites, la reprise aurait été périlleuse.

Piquer droit est moins facile que ce qu'elle croyait, mais elle apprend vite à maîtriser son geste.

Pour la doublure "tutu", c'est maman qui s'y colle...

 Correction de la fermeture arrière au point invisible (c'est déjà pas trop invisible quand c'est maman, et pour louloute c'est franchement visible, mais c'est pas grave !).


Gros défaut sur la manche, que je corrigerai peut-être un jour si j'ai le courage de m'y remettre. Note pour la prochaine fois : 1/ Assemblage des pièce et 2/ Ourlets !

Fermeture par un simple ruban, Maëlyss n'aimant ni les pressions, ni le scratch et détestant cordialement les boutons. Elle voulait un laçage, mais là c'est moi qui ai dit non !