mardi 4 décembre 2018

La mangeoire récup'

Un été dense, un automne qui n'a pas été ce qu'il aurait dû, le temps qui passe trop vite ou trop lentement, selon les sujets qu'on a en tête... Voilà bien longtemps que je n'avais pas vraiment bricolé, mais me revoilà avec plaisir !
Dans le cadre du boulot, on a signé un partenariat avec la Ligue de Protection des Oiseaux, et c'est un grand plaisir pour moi ! Par ce partenariat, on s'engage à protéger les oiseaux en les nourrissant et en leur offrant des abris. On va également sensibiliser notre clientèle à la nécessité de protéger toute la faune, qui temps à se raréfier depuis 40 ans à une vitesse vertigineuse.
Me voilà donc à rechercher des nichoirs sur Internet lorsqu'on me souffle à l'oreille : "pourquoi tu ne les fais pas toi, on a plein de vieilles palettes ?".
Alors certes, ça fait longtemps que j'admire les nanas qui recyclent le palettes, et font généralement des trucs sublimes, mais je m'en sens depuis toujours totalement incapable. Le fait est, on a plein de palettes qui trainent au fond du terrain, et les industriels ruinent suffisamment de forêts pour que je n'ajoute pas au sacrifice de la planète en achetant ce que je peux produire en recyclant.
Me voilà donc armée d'un pied de biche et d'un marteau pour séparer les planches des palettes. L'exercice est plus facile que je l'imaginais, et cela ne me prend pas trop de temps.
J'ai imprimé des plans sur Internet, c'est très facile à trouver, puis je me suis lancée sur une mangeoire. Pour une première réalisation, cela me paraissait le plus facile. Sauf que finalement, je n'ai pas suivi les plans, mais me suis laissée guidée par la largeur de mes planches récup'.



 
Je suis partie en freestyle, sans me poser de questions sur le montage. J'aurais dû, sans doute, car l'assemblage  a été un peu laborieux. Le fait que je travaille avec des planches étroites (8.5 cm) était une sacrée contrainte. Pour monter une cabane, des planches plus larges permettant des panneaux d'un seul bloc pour chaque face c'est quand même pratique. Mais bon, j'ajuste comme je peux, et j'avoue que je ne suis pas fière du résultat à plusieurs niveaux, mais je montre quand même, comme ça on pourra mesurer les progrès, hein...) :
- le toit souffre d'un décalage, dû aux planches (j'aurais pas eu ce genre de problème avec une planche très large dans lequel j'aurai  découpé un seul morceau, mais passons). J'ai dévissé 2 fois, sans réussir à redressé, puis j'ai arrêté avant de faire d'immenses trous dans lesquels les vis n'auraient pas tenu.
- les vis sont vraiment trop visibles, mais je n'avais pas sous la main de clous de la bonne longueur. Cela dit, en terme de durabilité, je pense qu'une structure vissée résiste mieux qu'une structure cloutée.
- l'ensemble est un peu grossier, mais j'espère que les oiseaux ne m'en tiendront pas rigueur.
- le bois est resté gris malgré le ponçage, mais je n'ai pas voulu utiliser de dégriseur, craignant que les produits chimiques ne nuisent aux oiseaux.

 
 
 
Mon petit plaisir est quand même de l'avoir réalisé avec mes enfants. Ils ont réalisé le gabarit (que certes je n'ai pas utilisé), Killian m'a aidé à assembler la structure, et Maëlyss a badigeonné la cabane  d'huile de lin (pour la protection du bois sans nuire aux oiseaux).
 
Maintenant que la mangeoire est réalisée, je vais m'attaquer aux nichoirs, avec j'espère un fini plus propre. J'ai racheté des vis plus fines et des clous, pour améliorer le visuel, et je vais travailler différemment, je pense. Peut-être même que je vais suivre les plans ! lol Je vous montrerai les suivantes si elles sont pas trop pourries...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire